Son anmall al mondo de si altera

Maintz animaulx ont la veùe si forte,
Qu'elle est au droit du soleil asseurée :
D'aultres craignans sa lumière honnorée,
Jusques au soyr ne sortent de leur porte.

D'aultres qu'au feu un fol désir transporte,
Cuidans jouyr de la clarté dorée,
Ou mettent fin à leur vie essorée :
Las de ce reng je suis en mesme sorte.

Car je suis foible à veoir mon excellente,
Et seule dame, et ne sçay me deffendre
De lieu obscur, ou d'heure tarde et lente.

Pourtant avec veuë plainctive et tendre,
De ne la veoir mon destin me recule,
Et sçay que vais aprez ce qui me brusle.

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Son anmall al mondo de si altera
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