C'estoit le jour, que le
Soleil perdit
Pour la pitié de son facteur clarté,
Quand je fus pris d'amour, & la beaulté
De voz yeulx, dame, à son joug me rendit.
Ne me sembloit temps qu'amour prétendit
A me frapper : dont j'allois en seurté,
Hors de ma garde, & dont ma malheurté
Au commun dueil print sa source & crédit.
Le cault amour lors me trouva sans armes,
La voye aussy des yeulx au cueur duisante,
Qui par ce coup sont faictz ruisseaulx de larmes.
Dont peu d'honneur ha du faict, s'il s'en vante,
Surprendre ainsy mon ame desarmée,
Et n'oser l'arc monstrer à vous armée.
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