Tu es le rien, fortune : et si ' es toute chose,

Rien, parce que de rien toutes choses se font,

Tout, parce que dans toi les choses se défont;

Bref, tu es tout et rien, et leur métamorphose :
Mais ce n'est pas par toi que j'aime ces beaux yeux,

Qui me vont tempêtant sur un ardent

Neptune :

Si j'aimais par hasard, le sort audacieux

Eteindrait quelquefois mon feu pernicieux :

Puisqu'il est immortel, ce n'est pas par fortune.

Abraham de Vermeil

Évaluations et critiques :

Muzain
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