Sonnet Xliii – Sonnet

O

Dieu qui vois ceste roue exécrable,

Horrible object de ton juste courroux,

Qui vois mon corps rompu de tant de coups,

Chasse de moi ton ire espouvantable.
Mes os brisez sous la barre effroyable,

Ma chair mollie et tous mes nerfs dissous,

Mes bras pendans et mes tristes genous

Auront-ils point leur

Seigneur secourable ?
Le

Forgeron frappe dessus le fer
A coups doublez pour le mieux estoffer,

Et en tirer un outil de service :
Et toi, bon

Dieu, m'auras-tu abattu
Soubs tant de coups tesmoins de ta vertu,

Pour me laisser éternel au supplice ?

Abraham de Vermeil
Sonnets

Évaluations et critiques :

Sonnet Xliii – Sonnet
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous avez lu ce poème. Votre opinion compte! Laissez-nous savoir ce que vous en pensez.

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x