Sonnet Xviii – Sonnet

Si mon ame est de feu, pourquoi n'est-elle esteincte

Par tant et tant de flots qui coulent de mes yeux ?

On te fait trop de tort,

Ode * audacieux,

De noyer dans la mer ton corps, ton cœur, ta feincte.
Et si l'ame est l'accord de ceste masse estreincte

Par les liens puissans qui flottent soubs les deux,

Galien di pourquoi tant d'objects soucieux

Discordans dedans moi ne l'ont encor desceinte ?
Mais l'ame est sans douter l'amome

Assyrien **,

C'est l'image naïf de nostre plus grand bien,

C'est le souffle immortel de la forme des formes :
Pourquoy te crains-je donc si je suis immortel,

O

Amour, qui n'es rien qu'un appétit mortel,

Diffamant les amants de cent playes difformes ?

Abraham de Vermeil
Sonnets

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