Quand le rude Équinoxe, avec son froid cortège,

Quitte nos horizons moins inhospitaliers,

Sur nos champs de frimas s’abattent par milliers

Ces visiteurs ailés qu’on nomme OISEAUX DE NEIGE.
De graines nulle part, nul feuillage aux halliers.

Contre la giboulée et nos vents de Norvège,

Seul le regard d’en haut les abrite, et protège

Ces courriers du soleil en butte aux oiseliers.
Chers petits voyageurs, sous le givre et la grêle,

Vous voltigez gaîment, et l’on voit sur votre aile

Luire un premier rayon du printemps attardé.
Allez, tourbillonnez autour des avalanches ;

Sans peur, aux flocons blancs mêlez vos plumes blanches :

Le faible que Dieu garde est toujours bien gardé.
(1879)

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Prologue
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