La tempête a cessé. L’éther vif et limpide

A jeté sur le fleuve un tapis d’argent clair,

Où l’ardent patineur à l’envol intrépide

Glisse, un reflet de flamme à son soulier de fer.
La promeneuse, loin de son boudoir tépide,

Bravant sous les peaux d’ours les morsures de l’air,

Au son des grelots d’or de son cheval rapide,

À nos yeux éblouis passe comme un éclair.
Et puis, pendant les nuits froidement idéales,

Quand, au ciel, des lambeaux d’aurores boréales

Battent de l’aile ainsi que d’étranges oiseaux,
Dans les salons ambrés, nouveaux temples d’idoles,

Aux accords de l’orchestre, au feu des girandoles,

Le quadrille joyeux déroule ses réseaux.

(1878)

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Janvier
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