Je sais, quand le midi leur fait désirer l’ombre

Je sais, quand le midi leur fait désirer l’ombre,

Entrer à pas muets sous le roc frais et sombre,

D’où parmi le cresson et l’humide gravier

La naïade se fraye un oblique sentier.

Là j’épie à loisir la nymphe blanche et nue

Sur un banc de gazon mollement étendue,

Qui dort, et sur sa main, au murmure des eaux,

Laisse tomber son front couronné de roseaux.

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Je sais, quand le midi leur fait désirer l’ombre
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