Art d’aimer, fragment II

Quand l’ardente saison fait aimer les ruisseaux,

A l’heure où vers le soir, cherchant le frais des eaux,

La belle nonchalante à l’ombre se promène,

Que sa bouche entr’ouverte et que sa pure haleine

Et son sein plus ému de tendresse et de voeux

Appellent les baisers et respirent leurs feux ;

Que l’amant peut venir, et qu’il n’a plus à craindre

La raison qui mollit et commence à se plaindre ;

Que sur tout son visage, ardente et jeune fleur,

Se répand un sourire insensible et rêveur ;

Que son cou faible et lent ne soutient plus sa tête ;

Que ses yeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sous leur longue paupière à peine ouverte au jour,

Languissent mollement et sont noyés d’amour…
(inachevé)

Évaluations et critiques :

Art d’aimer, fragment II
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous êtes un poète créatif ? Alors, partagez votre opinion sur ce poème et faites-nous savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x