A compter nos brebis je remplace ma mère

A compter nos brebis je remplace ma mère ;

Dans nos riches enclos j’accompagne mon père ;

J’y travaille avec lui. C’est moi de qui la main,

Au retour de l’été, fait résonner l’airain

Pour arrêter bientôt d’une ruche troublée

Avec ses jeunes rois la jeunesse envolée.

Une ruche nouvelle à ces peuples nouveaux

Est ouverte ; et l’essaim, conduit dans les rameaux

Qu’un olivier voisin présente à son passage,

Pend en grappe bruyante à son amer feuillage.

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A compter nos brebis je remplace ma mère
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