Tombeau de Stifter

I
Dans un livre, le poète avait conservé les taches rousses que sécrète l'arrière-été et l'histoire s'achevait sans désordre et sans métamorphose. La

plaine aurait son heure, était-il dit, mais au plus lointain sursaut de la plaine, toute une montagne imaginaire que faisaient les nuages argentés d'orages brefs et sourds,

n'invitait-elle pas à laisser la lecture pour éprouver le monde?
II
Et ce livre, comme une propriété au gravier bien ratissé qu'enceint l'esprit visible des roses, ce livre gardait l'enfant à l'écart des hommes dans une dernière

aristocratie des arbres et dans les charmes circulaires d'une province danubienne. Des menaces pesaient déjà sur le poète qui est maintenant un passant broyé par la

mystérieuse machine du couple. Et la bise hivernale attise les couples, les villes, toutes choses nées de rien.

Dominique Pagnier

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Tombeau de Stifter
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