Tes phases, ô Palais, sont toutes accomplies.
Char, un caillot de flamme empourpre tes moyeux ;
Bulbe, un rejet de fleur expire à tes caïeux ;
Parc, tes bosquets sont froids comme des abbayes.
Temple, voici venir, après vespres, complies.
Tes orémus sont morts, fanés, tes camaïeux ;
Et sur le Tapis Vert que foulaient nos aïeux
Des marchands de plaisirs débitent leurs oublies.
De ta blessure ouverte où frissonne le foin
Comme un revenez-y de soufre et de benjoin
Perpètre une senteur tendre et nauséabonde.
Lulli pleure en dièse, et Mozart en bémol ;
Et sur le tain lépreux de ton eau moribonde,
Meurt nostalgiquement l’ombre d’un tournesol.
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