Les feuilles mortes ont posé leur jaune bourre
Sur les chemins dont l’herbe affecte des tons bruns.
Le bosquet, chaque jour, accroît de quelques-uns
Ces plis dont l’eau se voile et dont le sol se fourre.
Quelque chose dans la nature s’énamoure:
Le parterre s’exalte en de derniers parfums;
Et, dans le Parc chargé de prestiges défunts
La Diane de marbre écoute un laisser-courre.
Elle entend les soupirs d’une bête aux abois :
Est-ce la royauté qui chasse au fond des bois,
Triomphante parmi les éclats de sa meute?
Ou bien est-ce elle-même, acculée au défaut,
Qui, parmi les abois inhumains de l’émeute,
Tressaille aux hallalis du sinistre échafaud?
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