Traitres yeux mis au guet de ma haute eschauguette
Contre les ennemis du cœur vostre
Seigneur,
Que donnés vous passage à l'œil assassineur
De ma laronne amie en ma moelle segrette ?
Helas il n'est plus temps de sonner la retraite
Quand le fort est tenu du soldat butineur !
Aussi mon mur sapé par ce cruel mineur,
D'une mer de vos pleurs vous fait paier la dette.
Las ! je faus, ce n'est vous qui dedans mon cerveau
Desseignés nuit et jour ce nonpareil tableau :
C'est la daimon chambrier de nature et de l'astre
Qui obéit aux lois de si rare beauté :
Puisque nature donc nous guide à son coté,
Nous sommes (cœur, yeux, moi) en bienheureux
[desastre.
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