Que l’on jette ces lis …

Que l’on jette ces lis, ces roses éclatantes,

Que l’on fasse cesser les flûtes et les chants

Qui viennent raviver les luxures flottantes

A l’horizon vermeil de mes désirs couchants.
Oh ! Ne me soufflez plus le musc de votre haleine,

Oh ! Ne me fixez pas de vos yeux fulgurants,

Car je me sens brûler, ainsi qu’une phalène,

A l’azur étoilé de ces flambeaux errants.
Oh ! Ne me tente plus de ta caresse avide,

Oh ! Ne me verse plus l’enivrante liqueur

Qui coule de ta bouche – amphore jamais vide -

Laisse dormir mon coeur, laisse mourir mon coeur.
Mon coeur repose, ainsi qu’en un cercueil d’érable,

Dans la sérénité de sa conversion ;

Avec les regrets vains d’un bonheur misérable,

Ne trouble pas la paix de l’absolution.

Évaluations et critiques :

Que l’on jette ces lis …
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous voulez être un poète ? Alors, commentez ce poème et dites-nous ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x