Ses mains qu’elle tend …

Ses mains qu’elle tend comme pour des théurgies,

Ses deux mains pâles, ses mains aux bagues barbares ;

Et toi son cou qui pour la fête tu te pares !

Ses lèvres rouges à la clarté des bougies ;
Et ses cheveux, et ses prunelles élargies

Lourdes de torpeur comme l’air autour des mares ;

Parmi les bêtes fabuleuses des simarres,

Vous ses maigreurs, vous mes suprêmes nostalgies ;
Ô mirages que ma tendresse perpétue,

Echos fallacieux de l’heure qui s’est tue,

Malgré votre carmin et malgré vos colliers,
Et vos noeuds de brocart, et vos airs cavaliers,

Pauvres ! Vous êtes morts, ô vous tous elle toute,

Elle toute et mon coeur, nous sommes morts, sans doute.

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Ses mains qu’elle tend …
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