Ah ! ce n’est point à moi qu’on s’occupe de plaire.

Ma soeur plus tôt que moi dut le jour à ma mère.

Si quelques beaux bergers apportent une fleur,

Je sais qu’en me l’offrant ils regardent ma soeur ;

S’ils vantent les attraits dont brille mon visage,

Ils disent à ma soeur :  » C’est ta vivante image.  »

Ah ! pourquoi n’ai-je encore vu que douze moissons ?

Nul amant ne me flatte en ses douces chansons ;

Nul ne dit qu’il mourra si je suis infidèle.

Mais j’attends. L’âge vient. Je sais que je suis belle.

Je sais qu’on ne voit point d’attraits plus désirés

Qu’un visage arrondi, de longs cheveux dorés,

Dans une bouche étroite un double rang d’ivoire,

Et sur de beaux yeux bleus une paupière noire.

Évaluations et critiques :

Euphrosyne
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Votre avis compte! Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème et montrez-nous que vous êtes un grand poète!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x