À ma sœur Marie, au retour de son voyage de noces.

Ma sœur, comme oiseau qui traverse la nue,

Quand le soleil d’avril sur ses ailes a lui,

Enfant naïve hier, femme heureuse aujourd’hui,

Au doux nid paternel te voici revenue.
L’homme aimé que ton cœur s’est donné pour appui

T’avait bien loin de nous trop longtemps retenue ;

Il te ramène enfin : sois donc la bienvenue !

Au cercle du foyer qui s’ouvre devant lui.
Approche ; asseyons-nous autour du feu qui tremble ;

Nos âmes et nos mains se mêleront ensemble :

Quand il est partagé le bonheur est plus grand.
Puis, en te souhaitant des jours exempts de larmes,

Nous nous demanderons lequel a plus de charmes,

L’ange qu’on nous ravit ou l’ange qu’on nous rend !

(1877)

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À ma sœur Marie, au retour de son voyage de noces.
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