À Mme R. Forget.
Cette villa qui brille au soleil, et dessine

Sur le fond vert des bois ses paradis rêvés,

Cette villa qui tient les regards captivés

Vous fait bien des jaloux, ma charmante cousine.
Pour orner ce palais féerique, vous avez,

Nous a-t-on dit, au fond de la forêt voisine,

Précieux talismans par hasard retrouvés,

Dérobé les secrets de quelque Mélusine.
On prétend, à l’appui, qu’autour du gai manoir,

Une baguette en main, sitôt que vient le soir,

Une femme apparaît de longs voiles coiffée ;
Mais, moi qui vous connais, je sais, même de loin,

Que pour charmer ainsi vous n’avez eu besoin

Du secours de personne, et que c’est vous, la fée !
(1902)

Évaluations et critiques :

Gill’mont
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