Ruminant au logis tout un passé funèbre

Où des ferments aigris de haine et de remord

Joignaient leur goût de fiel à des saveurs de mort,

J’entrais dans cette horreur où l’esprit s’enténèbre.
Quel qu’il fût, l’être humain, rien qu’avec sa présence

M’évoquant tant de mal que j’ai souffert par lui,

M’aurait envenimé. Contre un si noir ennui

Ma révolte grinçait de son insuffisance.
A la fin, je m’enfuis, je courus les vallées :

La paix de la lumière et de l’ombre mêlées

Noyait troupeau, feuillage, aux creux, sur les penchants ;
Et, guéri comme par un magique dictame,

Je compris, ce jour-là, que le calme des champs

Ramène à leur néant les chimères de l’âme.

Évaluations et critiques :

Le dictame
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