La Sieste

Cent mille années dans mon sommeil d’après-midi

Ont duré moins longtemps qu’une exacte seconde.

Je reparais du fond d’un rêve incontredit

Dans la réalité de ma chair et du monde.
Je retrouve en ma bouche une ancienne saveur

Et des noms de jadis et des baisers si tendres

Que je ne sais plus qui je suis ni si mon cœur

Bat dans le sûr présent ou le passé de cendres.
Éclatez ! Ô volcans ! du fond des souvenirs,

Noyez sous votre lave un esprit qui se lasse,

Brûlez les vieux billets et puissiez vous ternir

À jamais le miroir dont le tain mord la glace.

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La Sieste
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