Printemps

Tu, Rrose Sélavy, hors de ces bornes erres

Dans un printemps en proie aux sueurs de l’amour,

Aux parfums de la rose éclose aux murs des tours,

à la fermentation des eaux et de la terre.
Sanglant, la rose au flanc, le danseur, corps de pierre

Paraît sur le théâtre au milieu des labours.

Un peuple de muets d’aveugles et de sourds

applaudira sa danse et sa mort printanière.
C’est dit. Mais la parole inscrite dans la suie

S’efface au gré des vents sous les doigts de la pluie

Pourtant nous l’entendons et lui obéissons.
Au lavoir où l’eau coule un nuage simule

À la fois le savon, la tempête et recule

l’instant où le soleil fleurira les buissons.

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Printemps
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