Une route est près d’ici,

J’entends le bruit des voitures,

Le vent, les pas indécis

D’une lourde créature

Qui va, qui vient, qui soupire,

Trébuche sur les cailloux,

Implore, mendie, expire.

Est-ce un dieu ? Est-ce un voyou ?
Lourdement sa main se dresse

Sur la prairie des cheveux.

Elle esquisse une caresse

Et crispe ses doigts nerveux.

Enfin le restant du corps

Surgit droit jusqu’aux nuages

Et le soleil couvre d’or

Le géant des marécages.
Est-ce Hercule ? Ou est-ce Atlas ?

Il marche à travers la plaine.

De son long sans un hélas

Il tombe et perd son haleine.

Il recouvre de sa masse

Le paysage en entier

Et puis plus rien, plus de trace,

Ni colline, ni sentier.
Moins réel que les mirages

Ainsi disparaît celui

Qui voulait dicter aux âges,

Aux vents, aux jours et aux nuits.

Évaluations et critiques :

La Route
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