Quand sur vos cheveux blonds, et fauves au soleil,

Vous mettez des rubans de velours noir, méchante,

Je pense au tigre dont le pelage est pareil :

Fond roux, rayé de noir, splendeur de l’épouvante.
Quand le rire fait luire, au calice vermeil

De vos lèvres, l’éclair de nacre inquiétante,

Quand s’émeut votre joue en feu, c’est un réveil

De tigre : miaulements, dents blanches, mort qui tente.
Et puis, regardez-vous. Même sans ce velours,

Quoique plus belle, enfin vous ressemblez toujours

A celui que parfois votre bouche dénigre.
D’ailleurs si vous tombiez sous sa griffe, une fois ?

On ne peut pas savoir qui l’on rencontre au bois :

Madame, il ne faut pas dire de mal du tigre.

Évaluations et critiques :

Conseil
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Quelle est votre interprétation de ce poème ? Commentez et laissez-nous savoir!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x