Je te rencontre un soir d’automne,

Un soir frais, rose et monotone.

Dans le parc oublié, personne.
Toutes les chansons se sont tues :

J’ai vu grelotter les statues,

Sous tant de feuilles abattues.
Tu es perverse. Mais qu’importe

La complainte pauvre qu’apporte

Le vent froid par-dessous la porte.
Fille d’automne tu t’étonnes

De mes paroles monotones…

Il nous reste à vider les tonnes.

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Novembre
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