Enfant, je m’étais dit et souvent répété…

Enfant, je m’étais dit et souvent répété :

« Jamais, jamais d’amour ; c’est assez de la gloire ;

« En des siècles sans nombre étendons ma mémoire,

« Et semons ici-bas pour l’immortalité. »
Plus tard je me disais : « Amour et volupté,

« Allez, et gloire aussi ! que m’importe l’histoire ?

« Fantôme au laurier d’or, vierges au cou d’ivoire,

« Je vous fuis pour l’étude et pour l’obscurité. »
Ainsi, jeune orgueilleux, ainsi longtemps disais-je ;

Mais comme après l’hiver, en nos plaines, la neige

Sous le soleil de mars fond au premier beau jour,
Je te vis, blonde Hélène, et dans ce cœur farouche,

Aux rayons de tes yeux, au souffle de ta bouche,

Aux soupirs de ta voix, tout fondit en amour.

Évaluations et critiques :

Enfant, je m’étais dit et souvent répété…
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez votre poésie avec le monde! Quelle est votre opinion sur ce poème?

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x