Le blond zodiaque détruit
Ses énigmatiques algèbres,
Et les cygnes noirs de la nuit
Glissent sur un lac de ténèbres.
Tu me tends, d’un geste onduleux,
Tes mains où le lotus se fane.
A travers les feuillages bleus
Tu souris, comme Viviane.
Je retrouve les chers poissons
Sous la langueur de ta parole,
Et les anciennes trahisons
Te nimbent, comme une auréole.
L’éclair des astres vient dorer
Le gris pervers de ta prunelle.
Ah ! comment ne point t’adorer
D’être perfide et d’être belle ?
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