Certes j'ai appris d'Amour
Comme il sait piquer du dard.
Mais j'ignore encor comment
Il sait guérir gentement.
Je connais le médecin
Qui seul me rendrait la vie,
Mais si je n'ose, à quoi bon
Lui dévoiler ma blessure !

Ma sottise me tuera
Si je ne peux pas lui dire
Et lui montrer mon chagrin.
Nul ne peut me secourir.
Sauf elle, courtoise, gaie,
Que j'aime, que je chéris.
Mais quoi, demander merci ?
J'ai trop peur de lui déplaire !

Au loin quand je l'aperçois
J'ai grand désir de pouvoir À genoux venir à elle.

Et parvenu à ses pieds.

Mains jointes lui rendre hommage

Comme serf doit au seigneur.

Puis implorer sa pitié

Sans souci des malveillants.

En vous seule, bonne
Dame,
Tout bonheur germe et fleurit.
Je vous aime et vous désire.
C'est de foi bonne et limpide
Que je demande pitié.
Je promets d'être discret
Et plus fidèle (Dieu m'aide !)
Que ne fut
Landric à
Aye.

Mon cher
Diamant, mon jongleur.
Je t'en prie, cours à
Toulouse
Chanter le chant que voilà.

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