La Bonne Orientale

La bonne fille avec un nez droit
À une voix excellente
Un fils assassin
Des cheveux orientaux et même
Un tapis oriental qui a fini par dévorer
Un chat dans un chou
Quand elle finit son travail

Elle appelle son ami pour boire

Dans des coupes jumelles

L'eau pure destinée aux chevaux
Je savoir — dit-elle — à présent

Quand jeter de la viande

Aux armoires
Inspiration coloquinte parmi les colchiques

Aération couvre-lit en peau de zèbre

Revêche l'archevêque oncirostre achève sa viande

Le bordel des allumeuses sur l'allée
Des fumées odoriférantes logeait
La marine marchande et la marraine terrienne
Nos terrines bordaient le lit des affluents
Ne vit-on jamais l'odeur du soleil
Comme ce canari sans tête des dimanches
Aux œuvres du port à l'ouverture
Des hublots était-il humble d'un trait
On soufflait la chandelle et pire
La valse des mares tanguait aux hauts talons
Crépusculaires foulant les nuages de nacre
Naître ou mourir à ma fenêtre douceur
Ivre de monter la côte perlière
Quand les îles idoles estompent le souvenir
Des lettres barrées au pourcentage
Par quatre chemins désinvoltes
Discours au panier
13 septembre 1952

César Moro

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La Bonne Orientale
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