En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ;

Puis entre deux maisons on passe à l’aventure,

Des chevaux, de la route et des fouets étourdi,

L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi.
Et voici tout à coup, silencieuse et verte,

Une vallée humide et de lilas couverte,

Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, -

Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !
On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre,

De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre,

Et sans penser à rien on regarde les cieux…

Hélas ! une voix crie : « En voiture, messieurs ! »

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Le relais
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