Mon doux pays des Espagnes

Qui voudrait fuir ton beau ciel,

Tes cités et tes montagnes,

Et ton printemps éternel ?
Ton air pur qui nous enivre,

Tes jours, moins beaux que tes nuits,

Tes champs, où Dieu voudrait vivre

S’il quittait son paradis.
Autrefois ta souveraine,

L’Arabie, en te fuyant,

Laissa sur ton front de reine

Sa couronne d’Orient !
Un écho redit encore

A ton rivage enchanté

L’antique refrain du Maure :

Gloire, amour et liberté !

Évaluations et critiques :

Espagne
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