Je pense à toi, Myrtho, divine enchanteresse,

Au Pausilippe altier, de mille feux brillant,

À ton front inondé des clartés de l’Orient,

Aux raisins noirs mêlés avec l’or de ta tresse.
C’est dans ta coupe aussi que j’avais bu l’ivresse,

Et dans l’éclair furtif de ton oeil souriant,

Quand aux pieds d’lacchus on me voyait priant,

Car la Muse m’a fait l’un des fils de la Grèce.
Je sais pourquoi là-bas le volcan s’est rouvert…

C’est qu’hier tu l’avais touché d’un pied agile,

Et de cendres soudain l’horizon s’est couvert.
Depuis qu’un duc normand brisa tes dieux d’argile,

Toujours, sous les rameaux du laurier de Virgile,

Le pâle hortensia s’unit au myrte vert !

Évaluations et critiques :

Myrtho
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous avez des choses à dire sur ce poème? Partagez-les! Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x