Le temple est en ruine au haut du promontoire.

Et la Mort a mêlé, dans ce fauve terrain,

Les Déesses de marbre et les Héros d’airain

Dont l’herbe solitaire ensevelit la gloire.
Seul, parfois, un bouvier menant ses buffles boire,

De sa conque où soupire un antique refrain

Emplissant le ciel calme et l’horizon marin,

Sur l’azur infini dresse sa forme noire.
La Terre maternelle et douce aux anciens Dieux

Fait à chaque printemps, vainement éloquente,

Au chapiteau brisé verdir une autre acanthe ;
Mais l’Homme indifférent au rêve des aïeux

Ecoute sans frémir, du fond des nuits sereines,

La Mer qui se lamente en pleurant les sirènes.

Évaluations et critiques :

L’oubli
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