Jadis l’Ibère noir et le Gall au poil fauve

Et le Garumne brun peint d’ocre et de carmin,

Sur le marbre votif entaillé par leur main,

Ont dit l’eau bienfaisante et sa vertu qui sauve.
Puis les Imperators, sous le Venasque chauve,

Bâtirent la piscine et le therme romain,

Et Fabia Festa, par ce même chemin,

A cueilli pour les Dieux la verveine ou la mauve.
Aujourd’hui, comme aux jours d’Iscitt et d’Ilixon,

Les sources m’ont chanté leur divine chanson ;

Le soufre fume encore à l’air pur des moraines.
C’est pourquoi, dans ces vers, accomplissant les voeux,

Tel qu’autrefois Hunnu, fils d’Ulohox, je veux

Dresser l’autel barbare aux Nymphes Souterraines.

Évaluations et critiques :

Le voeu
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