Sonnet : Aux vitraux diaprés…

Aux seuls ressouvenirs

Nos rapides pensers volent dans les étoiles.

THÉOPHILE.
Aux vitraux diaprés des sombres basiliques,

Les flammes du couchant s’éteignent tour à tour ;

D’un âge qui n’est plus précieuses reliques,

Leurs dômes dans l’azur tracent un noir contour ;
Et la lune paraît, de ses rayons obliques

Argentant à demi l’aiguille de la tour

Et les derniers rameaux des pins mélancoliques

Dont l’ombre se balance et s’étend alentour.
Alors les vibrements de la cloche qui tinte

D’un monde aérien semblent la voix éteinte

Qui, par le vent portée, en ce monde parvient ;
Et le poète, assis près des flots, sur la grève,

Écoute ces accents fugitifs comme un rêve,

Lève les yeux au ciel et, triste, se souvient.

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Sonnet : Aux vitraux diaprés…
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