Il n’est donc plus d’espoir, et ma plainte perdue

Il n’est donc plus d’espoir, et ma plainte perdue

A son esprit distrait n’est pas mème rendue !

Couchons-nous sur sa porte. Ici, jusques au jour

Elle entendra les pleurs d’un malheureux amour.

Mais, non… Fuyons… Une autre avec plaisir tentée

Prendra soin d’accueillir ma flamme rebutée,

Et de mes longs tourments pour consoler mon coeur…

Mais plutôt renonçons à ce sexe trompeur.

Qui ? moi ? j’aurais voulu sur ce seuil inflexible

Tenter à mes douleurs un coeur inaccessible ;

J’aurais flatté, gémi, pleuré, prié, pressé !…

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Que l’amour au plus sage inspire de folie !

Allons ; me voilà libre, et pour toute ma vie.

Oui, j’y suis résolu ; je n’aimerai jamais ;

J’en jure… Ma perfide avec tous ses attraits

Ferait pour m’apaiser un effort inutile…

J’admire seulement qu’à ce sexe imbécile

Nous daignions sur nos voeux laisser aucun pouvoir ;

Pour repousser ses traits on n’a qu’à le vouloir.

Ingrate que j’aimais, je te hais, je t’abhorre…

Mais quel bruit à sa porte ?… Ah ! dois-je attendre encore ?

J’entends crier les gonds… On ouvre, c’est pour moi !…

Oh ! ma Camille m’aime et me garde sa foi…

Je l’adore toujours… Ah ! dieux ! ce n’est pas elle !

Le vent seul a poussé cette porte cruelle.

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