Un Vers de Wordsworth

Spires whose silent finger points to heaven.
Je n’ai jamais rien lu de Wordsworth, le poète

Dont parle lord Byron d’un ton si plein de fiel,

Qu’un seul vers ; le voici, car je l’ai dans la tête :

— Clochers silencieux montrant du doigt le ciel. —
Il servait d’épigraphe, et c’était bien étrange,

Au chapitre premier d’un roman : — Louisa, —

Les douleurs d’une fille, œuvre toute de fange

Qu’un pseudonyme auteur dans L’Ane mort puisa.
Ce vers frais et pieux, perdu dans ce volume

De lubriques amours, me fit du bien à voir :

C’était comme une fleur des champs, comme une plume

De colombe, tombée au cœur d’un bourbier noir.
Aussi depuis ce temps, lorsque la rime boite,

Que Prospéro n’est pas obéi d’Ariel,

Aux marges du papier je jette, à gauche, à droite,

Des dessins de clochers montrant du doigt le ciel.

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Un Vers de Wordsworth
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