Espoir timide

Chère âme, si l’on voit que vous plaignez tout bas

Le chagrin du poëte exilé qui vous aime,

On raillera ma peine & l’on vous dira même

Que l’amour fait souffrir, mais que l’on n’en meurt pas.
Ainsi qu’un mutilé qui survit aux combats,

L’amant désespéré qui s’en va, morne & blême,

Loin des hommes qu’il fuit & de Dieu qu’il blasphème,

N’aimerait-il pas mieux le calme du trépas ?
Chère enfant, qu’avant tout vos volontés soient faites !

Mais, comme on trouve un nid rempli d’œufs de fauvettes,

Vous avez ramassé mon cœur sur le chemin.
Si de l’anéantir vous aviez le caprice,

Vous n’auriez qu’à fermer brusquement votre main,

— Mais vous ne voudrez pas, j’en suis sûr, qu’il périsse !

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Espoir timide
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