(Études latines, I)
La Jeunesse nous quitte, et les Grâces aussi.

Les Désirs amoureux s’envolent avec elles,

Et le sommeil facile. À quoi bon le souci

Des espérances éternelles ?
L’aile du vieux Saturne emporte nos beaux jours,

Et la fleur inclinée au vent du soir se fane ;

Viens à l’ombre des pins ou sous l’épais platane

Goûter les tardives amours.
Ceignons nos cheveux blancs de couronnes de roses ;

Buvons, il en est temps encore, hâtons-nous !

Ta liqueur, ô Bacchus, des tristesses moroses

Est le remède le plus doux.
Enfant, trempe les vins dans la source prochaine,

Et fais venir Lydie aux rires enjoués,

Avec sa blanche lyre et ses cheveux noués

À la mode Laconienne.

Évaluations et critiques :

Lydie
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