Prends ce bloc d’argent, adroit ciseleur.

N’en fais point surtout d’arme belliqueuse,

Mais bien une coupe élargie et creuse

Où le vin ruisselle et semble meilleur.

Ne grave à l’entour Bouvier ni Pléiades,

Mais le choeur joyeux des belles Mainades,

Et l’or des raisins chers à l’oeil ravi,

Et la verte vigne, et la cuve ronde

Où les vendangeurs foulent à l’envi,

De leurs pieds pourprés, la grappe féconde.

Que j’y voie encore Evoé vainqueur,

Aphrodite, Éros et les Hyménées,

Et sous les grands bois les vierges menées

La verveine au front et l’amour au coeur !

Évaluations et critiques :

La coupe
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