Certes, ce monde est vieux, presque autant que l’enfer.

Bien des siècles sont morts depuis que l’homme pleure

Et qu’un âpre désir nous consume et nous leurre,

Plus ardent que le feu sans fin et plus amer.
Le mal est de trop vivre, et la mort est meilleure,

Soit que les poings liés on se jette à la mer,

Soit qu’en face du ciel, d’un oeil ferme, et sur l’heure,

Foudroyé dans sa force, on tombe sous le fer.
Toi, dont la vieille terre est avide, je t’aime,

Brûlante effusion du brave et du martyr,

Où l’âme se retrempe au moment de partir !
Ô sang mystérieux, ô splendide baptême,

Puissé-je, aux cris hideux du vulgaire hébété,

Entrer, ceint de ta pourpre, en mon éternité !

Évaluations et critiques :

Le vœu suprême
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