C’était en juin, dans le jardin

C’était en juin, dans le jardin,

C’était notre heure et notre jour ;

Et nos yeux regardaient, avec un tel amour,

Les choses,

Qu’il nous semblait que doucement s’ouvraient

Et nous voyaient et nous aimaient

Les roses.
Le ciel était plus pur qu’il ne le fut jamais :

Les insectes et les oiseaux

Volaient dans l’or et dans la joie

D’un air frêle comme la soie ;

Et nos baisers étalent si beaux

Qu’ils exaltaient et la lumière et les oiseaux.
On eût dit un bonheur qui tout à coup s’azure

Et veut le ciel entier pour resplendir ;

Toute la vie entrait, par de douces brisures,

Dans notre être, pour le grandir.
Et ce n’étaient que cris invocatoires,

Et fous élans et prières et voeux,

Et le besoin, soudain, de recréer des dieux,

Afin de croire.

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C’était en juin, dans le jardin
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