Le Mauvais ouvrier

Maître Laurent Coster, cœur plein de poésie,

Quitte les compagnons qui du matin au soir,

Vignerons de l’esprit, font gémir le pressoir ;

Et Coster va rêvant selon sa fantaisie.
Car il aime d’amour le démon Aspasie.

Sur son banc, à l’église, il va parfois s’asseoir,

Et voit flotter dans la vapeur de l’encensoir

La dame de l’enfer que son âme a choisie ;
Ou bien encor, tout seul au bord d’un puits mousseux,

Joignant ses belles mains d’ouvrier paresseux,

Il écoute sans fin la sirène qui chante.
Et je ne sais non plus travailler ni prier ;

Je suis, comme Coster, un mauvais ouvrier,

À cause des beautés d’une femme méchante.

Évaluations et critiques :

Le Mauvais ouvrier
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Vous voulez rejoindre la communauté des poètes? Laissez-nous savoir ce que vous pensez de ce poème!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x