Anatole FRANCE

Écrivain, Nouvelliste, Romancier
Nationalité : France
Date/Lieu de naissance :16 avril 1844, Paris, France
Date/Lieu de décès :12 octobre 1924, Saint-Cyr-sur-Loire, France
Signature
Anatole France, pour l’état civil François Anatole Thibault, né le 16 avril 1844 à Paris et mort le 12 octobre 1924 à Saint-Cyr-sur-Loire, est un écrivain français, considéré comme l’un des plus grands de l’époque de la Troisième République, dont il a également été un des plus importants critiques littéraires.

François-Anatole Thibault, dit Anatole France, est un nouvelliste, critique et romancier français.

Fils d’un libraire qui compte parmi ses clients les frères Goncourt et d’autres écrivains célèbres, Anatole France fait des études assez médiocres au collège Stanislas et semble avoir toujours manifesté le désir d’écrire.

Il obtient son premier succès littéraire en 1881, avec “Le Crime de Sylvestre Bonnard”, roman où apparaît, pour la première fois dans son œuvre, le personnage de l’érudit enfermé (ou réfugié ?) dans sa bibliothèque, distrait, lunaire, aimable et souvent naïf.

Le style d’Anatole France, que conspuent les Surréalistes, lesquels, trop politiquement marqués, ne pardonnent pas au romancier ses prises de position anti-bolcheviques, est fin, léger en surface, spirituel, “classique” certes mais toujours porteur d’un humour qui sait se faire soit naïf et simple, soit au contraire noir et féroce.

La tétralogie de l'”Histoire contemporaine”, qui regroupe les quatre romans dont M. Bergeret est le héros, et qui présente un juste panorama de la France sous la IIIème république (et tout particulièrement pendant l’Affaire Dreyfus), tient plutôt de l’humour noir et tranquille.

Cet humour culmine avec “L’Île des Pingouins” (en 1892) où Anatole France imagine un érudit plutôt distrait qui débarque sur une île entièrement peuplée de pingouins. Il les baptise, ce qui provoque un grand remue-ménage au Paradis chrétien.

Il est élu à l’Académie française en 1896.

Dans “Les dieux ont soif”, en 1908, Anatole France, républicain solidement anti-clérical, fait le procès des excès de la Terreur, qu’il impute d’ailleurs non pas tant à la Révolution elle-même qu’à la désespérante nature humaine.

Il reçoit le prix Nobel de littérature pour l’ensemble de son œuvre en 1921.

En contradiction avec ses dispositions testamentaires, des obsèques nationales ont lieu à Paris le 18 octobre 1924, après quoi il est inhumé à Neuilly-sur-Seine, auprès de ses parents.