Les fillettes sont bien grandies

Qu’on faisait sauter dans ses mains !

Que de cendres sont refroidies !

Voici refleuris les jasmins.
Il est un charme aux lendemains,

Un bercement aux maladies.

Les roses perdent leurs carmins

Mais restent de nobles ladies.
Sans être ni riche ni fort

On attend doucement la mort

En contemplant le ciel plein d’astres.
Mais il vient des mots étouffants ;

On laissera les chers enfants

Livrés à de vagues désastres.

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Almanach
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