Je sais une chapelle horrible et diffamée,

Dans laquelle autrefois un prêtre s’est pendu.

Depuis ce sacrilège effroyable on a dû

La tenir pour toujours aux fidèles fermée.
Plus de croix sur l’autel, plus de cierge assidu,

Plus d’encensoir perdant son âme parfumée.

Sous les arceaux déserts une funèbre armée

De feuilles mortes court en essaim éperdu.
Ma conscience est cette église de scandales ;

Mes remords affolés bondissent sur les dalles ;

Le doute, qui faisait mon orgueil, me punit.
Obstiné sans grandeur, je reste morne et sombre,

Et ne puis même pas mettre mon âme à l’ombre

Du grand geste de Christ qui plane et qui bénit.

Évaluations et critiques :

Solitude
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Commentez et laissez-nous savoir ce que vous pensez de cette poésie!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x