Au temps où longuement j’avais souffert

Au temps où longuement j’avais souffert,

Où les heures m’étaient des pièges,

Tu m’apparus l’accueillante lumière

Qui luit aux fenêtres, l’hiver,

Au fond des soirs, sur de la neige.
Ta clarté d’âme hospitalière

Frôla, sans le blesser, mon coeur,

Comme une main de tranquille chaleur.
Puis vint la bonne confiance,

Et la franchise, et la tendresse, et l’alliance

Enfin de nos deux mains amies,

Un soir de claire entente et de douce accalmie.
Depuis, bien que l’été ait succédé au gel,

En nous-mêmes, et sous le ciel,

Dont les flammes éternisées

Pavoisent d’or tous les chemins de nos pensées,

Et que l’amour soit devenu la fleur immense

Naissant du fier désir

Qui sans cesse, pour mieux encor grandir,

En notre coeur se recommence

Je regarde toujours la petite lumière

Qui me fut douce, la première.

Au temps où longuement j’avais souffert

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Au temps où longuement j’avais souffert
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