Parmi l’étang d’or sombre

Et les nénuphars blancs,

Un vol passant de hérons lents

Laisse tomber des ombres.
Elles s’ouvrent et se ferment sur l’eau

Toutes grandes, comme des mantes ;

Et le passage des oiseaux, là-haut,

S’indéfinise, ailes ramantes.
Un pêcheur grave et théorique

Tend vers elles son filet clair,

Ne voyant pas qu’elles battent dans l’air

Les larges ailes chimériques,
Ni que ce qu’il guette, le jour, la nuit,

Pour le serrer en des mailles d’ennui,

En bas, dans les vases, au fond d’un trou,

Passe dans la lumière, insaisissable et fou.

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Parabole
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