Quand je n’étais encore au monde qu’une enfant

Qui vivait au jardin et croyait au feuillage,

J’allais souvent revoir, dans un jardin vivant,

Tous ces perroquets bleus qui font tant de tapage.
Je suivais, sur le bord d’un ruisseau palpitant,

Le canard mandarin, cet arc-en-ciel qui nage ;

Et, lorsque je tendais du pain à l’éléphant,

Je lui tendais mon cœur encor bien davantage.
Le singe était partout ; l’ours était dans un coin ;

Sur un petit rocher méditait le pingouin ;

Le monde était absent du rêve qui m’effleure.
Je respirais un chant. Je comprenais un cri.

Et puis, je rapportais quelque lilas fleuri…

Et je n’ai beaucoup changé depuis cette heure !

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Le jardin vivant
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