Depuis que le Dompteur entra dans la forêt

En suivant sur le sol la formidable empreinte,

Seul, un rugissement a trahi leur étreinte.

Tout s’est tu. Le soleil s’abîme et disparaît.
A travers le hallier, la ronce et le guéret,

Le pâtre épouvanté qui s’enfuit vers Tirynthe

Se tourne, et voit d’un oeil élargi par la crainte

Surgir au bord des bois le grand fauve en arrêt.
Il s’écrie. Il a vu la terreur de Némée

Qui sur le ciel sanglant ouvre sa gueule armée,

Et la crinière éparse et les sinistres crocs ;
Car l’ombre grandissante avec le crépuscule

Fait, sous l’horrible peau qui flotte autour d’Hercule,

Mêlant l’homme à la bête, un monstrueux héros.

Évaluations et critiques :

Némée
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.singularReviewCountLabel }}
{{ reviewsTotal }}{{ options.labels.pluralReviewCountLabel }}
{{ options.labels.newReviewButton }}
{{ userData.canReview.message }}

Partagez ce que vous ressentez après avoir lu ce poème. Nous voulons savoir ce que vous en pensez!

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x